L’Atelier s’inspire du fonctionnement des guildes d’autrefois, où l’apprentissage était un parcours long, rigoureux, et structuré.

À cette époque, on entrait très jeune comme apprenti, et l’on passait plusieurs années à broyer les pigments, tendre les toiles, préparer les supports, observer les gestes du maître sans peindre soi-même.

Progressivement, on accédait à la fabrication des médiums, au transfert des dessins, à la grisaille, aux premières couches colorées. Ce n’est qu’après de longues années d’observation et de pratique qu’on devenait compagnon, puis, pour quelques-uns, maître.

Cette lenteur, aujourd’hui disparue, n’était pas un frein, mais une formation en profondeur, une discipline du regard et de la main.

C’est cet esprit que je cherche à retrouver à l’atelier Van Eyck : revenir aux fondations techniques, pas pour copier le passé, mais pour s’en nourrir.

Chaque cours ou stage respecte la logique de ces étapes : on apprend à comprendre les matériaux, à ressentir les gestes, à construire son tableau couche après couche.

Rigueur et bienveillance, exigence et lenteur choisie : voilà ce que propose l’atelier à celles et ceux qui souhaitent peindre autrement.